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vie politique - Page 13

  • Démocratie quand tu nous tiens

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    Lors de notre session du 3 juillet et plus précisément à l’évocation de l’existence d’une initiative librement prise en Côte d’Or par les parents d’élèves de collège pour protester contre la suppression des bourses aux lycéens, Mr le Président du Conseil Général aurait (presqu) eu une "petite colère". Presque. En tout cas, il a montré tout son sens de la démocratie et son attachement à la liberté de parole comme à l’autonomie des établissements scolaires. « Je vérifierais avec les services de l’Etat ». Quoi ? On ne sait pas bien, ça n’a pas été précisé.

     

    Les faits pour mémoire : une motion a été présentée à l’initiative des délégués des parents d’élèves élus dans les Conseils d’administration des collèges. Pourquoi ? Parce que, pour les parents d’élèves de 3ème, la scolarité à venir en lycée est directement impactée par la décision de la majorité de décembre de supprimer les bourses départementales à ces lycéens. Que disaient-ils en l’occurrence ? Qu’ils n’étaient pas satisfaits de cette suppression ? Oui !

     

    Bien mal informé de la réalité du terrain et de la vie quotidienne des Côte-d’Oriens, le Président a réagi spontanément en apprenant cette information en direct, et en cachant mal sa contrariété. Je dois rendre compte de mon inquiétude face à ce genre de réaction autoritaire, car chaque membre de ces Conseils d’Administration est responsable. Les principaux n’ont jamais pris part aux votes, respectant en cela leur droit de réserve.  Quant aux parents engagés dans et pour leur collège, les élèves, nos enfants, ils n’auraient donc plus le droit de s’exprimer ? Quelle est cette "démocrature" ? Les parents de l’ensemble des collèges de notre département seront sensibles, j’en suis sûr, à cette conception de « l’initiative Côte d’Or ».

  • Chasser le "gaspi" ?

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    Voici la tribune publiée dimanche dernier par le Bien Public les Dépêches.

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  • Aménagement du territoire: et vive la République !

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    Voici le texte d'un communiqué diffusé ce matin à la presse.

    Réunis ce matin, vendredi 26 juin à 8 heures, à l'invitation du Président du Conseil général, nous avons écouté le compte-rendu du cabinet SETEC sur le schéma départemental d'aménagement et de développement durable du territoire (SDADT).

    En l'absence du Président du Conseil général et de plus de la moitié des élus de sa majorité, j'ai protesté une nouvelle fois contre son refus de nous communiquer, comme pour le dossier sur la politique de l'Eau, le document de travail, pourtant élaboré par un cabinet payé par les contribuables départementaux.

    Quel est cet exécutif qui méprise à ce point les 42 conseillers généraux représentant les habitants de la Côte d'Or, et tout particulièrement les 21 élus du groupe qui étaient prêts à travailler sur ce dossier ?

    Nous ne pouvons continuer à accepter la désinvolture et le mépris avec lesquels l'opposition est trop souvent maltraitée. J'ai noté qu'à mes remarques ce matin, aucun conseiller général de la majorité ne m'a contredit.

    Dans ces conditions, nous continuerons de nous battre pour que la démocratie soit respectée. Et Monsieur le Président du Conseil général sera seul comptable de ces agissements devant l'ensemble des administrés. Mais on va me dire que c'est encore une attaque personnelle !!

     

  • Résistances !

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    En quoi dénoncer les choix politiques de la majorité constituerait une attaque personnelle contre tel ou tel élu ? Il faudra donc me dire si décider d'augmenter les frais de com et les frais de réception était un cadeau personnalisé ? J'avais cru comprendre que c'était bien là un choix politique d'une majorité décidée à s'installer et faire savoir combien son action est déterminante. De la même façon, est-ce une attaque personnelle que de dénoncer les incohérences entre les propos et les actes au sujet de la politique sociale du département ? Prenons le seul exemple de la fédération des centres sociaux, dont le renouvelement de la convention a été suspendu , les finances mises à mal et le fonctionnement déstabilisé. Est ce encore une attaque personnelle que de dire que le plan de relance était déjà imprimé avant que les conseillers généraux se prononcent en séance, et était diffusé dès le lendemain dans les mairies ? Est ce toujours une attaque personnelle que de pointer l'ampleur des baisses de financement aux associations en général, et aux associations d'action sociale en particulier ? Est ce encore une attaque personnelle de dénoncer la suppression des bourses d'enseignement aux lycéens ? De la suppression des aides versées aux jeunes lorsqu'ils avaient décroché leur BAFA ? De la suppression des aides directes aux communes pour les extensions et renouvellements de réseaux ? De la désignation d'un élu local dijonnais en lieu et place d'un élu du territoire pour représenter le département au sein de l'association pour le classement des climats viticoles au patrimoine mondial de l'UNESCO ?... Si comme certains élus de la majorité départementale le laissent croire, ce seraient là autant d'attaques personnelles, il doit y avoir erreur soit sur la personne attaquée, soit sur les choix politiques à défendre, ou encore sur le caractère plus ou moins personnalisé de l'exercice du pouvoir... Les électeurs pourraient s'en souvenir : le plus grand ennemi des élus de la majorité, ça reste elle-même et ses propres divisions. Nul n'est obligé d'exercer le pouvoir seul et de ne discuter qu'avec ses seuls "amis" pour former un club certes bien fermé, mais très fragile sur ses bases... Et puis au passage, je le rappelle : nous faisons aussi des propositions. Ca paraîtrait presque iconoclaste à en croire ces "majoritaires" là... Un détail ?

  • 1, 2, 3 soleil ! (n°2)

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    La droite depuis dimanche pérore : le PS s’effondre.

    Toutefois le taux d’abstention est de 60% en France, et la Côte d’Or ne déroge pas, avec une abstention située entre 51% et 66% selon les cantons. Chaque parti devrait donc se sentir concerné.

     

    Monsieur le Président qualifie pourtant d’excellent le résultat de l’UMP et du Nouveau Centre de notre département et valorise ainsi sa politique (la seule responsable de ce score ?).

     

    Comme avec les cartables, il ferait donc mieux d’éviter les envolées triomphalistes. Il suffit de se rappeler que

    · L’élection européenne se joue sur un seul tour

    · Les élections cantonales elles sur deux tours.


    Un petit calcul tout simple (bien sûr, il est indispensable de mettre les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines,… sans oublier les retenues) permet de compter que 34 cantons seraient à gauche en Côte d'Or.

     


    Houlala !

  • L'insulte en politique

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    Il est beaucoup question d'insultes en politique depuis quelques jours. Et puisqu'il s'agit de respect des faits, voici de quoi nous éclairer et enrichir la culture démocratique : un extrait vidéo disponible sur le site internet de l'Expérimentarium de l'Université de Bourgogne, qui rappelons le permet de vulgariser et diffuser la culture scientifique et où un jeune chercheur en histoire présente ses recherches sur le sujet. C'est à l'Athénéum qu'était accueillie la dernière édition des rencontres proposées par l'Expérimentarium, baptisées "l'histoire fait son cinéma". L'occasion de découvrir la richesse du travail mené en histoire par les différents chercheurs, depuis le néolithique jusqu'à l'histoire plus récente de la 2nde guerre mondiale ou le réchauffement climatique, en passant par les époques antiques, médiévales et modernes. Le fil rouge : l'image qui nous emmène à l'imaginaire et les représentations qui nous sont abondamment proposées aujourd'hui sur les petits ou grands écrans (sur la toile, à la Tv ou au cinéma). L'occasion pour les chercheurs de confronter ces représentations avec les sources. Car si certains producteurs s'entourent de spécialistes pour rendre crédibles leurs images, d'autres préfèrent laisser libre cours à leur imagination. Attention à ne pas prendre alors ces productions pour des reconstitutions ou des témoignages authentiques !


  • TVA à 5,5 et UMP : à boire et à manger

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    Un lecteur me transmet ce jour le courrier qu'il a reçu de l'UMP. Pas n'importe quel lecteur : un restaurateur installé pas très loin de Vitteaux., en tous les cas plus près de ce chef-lieu que de Dijon. Et ce n'est pas n'importe quel courrier : il porte sur la mise en oeuvre de la TVA à 5,5% dans ce secteur. Joint dans la lettre, un bulletin d'adhésion estampillé "engagement pris, promesse tenue". La manoeuvre est grossiere. Et pose des questions : il y aurait donc des promesses du Président Sarkozy qui ne seraient pas tenues ? Préserver le pouvoir d'achat peut-être ? Ou protéger l'emploi ? Peut-être...  Comme quoi dans la restauration aussi, il y a à boire et à manger ! Il me demande si l'UMP a créé des emplois pour réaliser ce travail. Je ne sais pas et je ne répondrai pas à la place de l'UMP. Mais on peut imaginer que, pour servir la soupe aux puissants, les prétendants sont nombreux. de ce côté là de la Côte d'Or. Ce qui n'est pas le cas de ce restaurateur. Etonnant non ? Il y aurait encore des restaurateurs critiques devant tant de "bonne" volonté républicaine ?

     

    Catégories : Actualités, Emploi
  • HADOPI 2 : avoir (ou pas) la majorité

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    La somme de 6 et 5, ça fait combien ? Il est des "expressions majoritaires" que le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale ne permet pas au président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d'Or... Jugez plutôt : sur les 23 membres du groupe à l'Assemblée nationale, 11 ont voté pour la loi HADOPI, 6 contre et 5 se sont abstenus.

    Quand les majorités se jouent à une voix... Que faisait donc le 23eme ?

    Pour: 11

    MM. Raymond Durand, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Nicolas Perruchot, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

    Contre: 6

    MM. Jean-Pierre Abelin, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Jean-Christophe Lagarde, Jean-Luc Préel et François Rochebloine

    Abstention: 5

    MM. Thierry Benoit, Charles de Courson, Francis Hillmeyer, Mme Colette Le Moal et M. Claude Leteurtre.

     

  • Les masques tombent…

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    Les récentes déclarations du Président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d’Or sont bien révélatrices. Fort de son talent à s’exprimer facilement, il nous emmène de ses visées ministérielles aux rivages électoraux européens en passant par son parti à l’Assemblée nationale. Le voilà « heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage »…

    Mais voilà : quand rentrera-t-il au Département pour servir les Côte-d’Oriens ? La question se pose car la simple accumulation de nouveaux plans très médiatisés ne constitue pas une action politique claire.  Une autre évidence apparaît en fait : le Conseil général de la Côte d’Or est bien instrumentalisé pour satisfaire la soif insatiable d'un seul homme, avec un esprit partisan comme jamais la Côte-d'Or n'en a connu. Toujours plus, toujours plus haut, toujours plus loin,… Les masques tombent !

     

  • Hadopi : "bug" en séance !

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    Un bug est dans le langage informatique une erreur dans un programme qui nuit à son exécution... Et la presse ce matin est revenue sur le "bug" intervenu à l'Assemblée nationale hier au sujet du projet de loi HADOPI sur le téléchargement, rejeté par la majorité des députés présents au cours d'un vote à main levée...

    Sur ce sujet, hier, à 16h23, l'AFP était la premiere à diffuser un communiqué du Président du Groupe des députés Nouveau centre qui fustigeait "une manip des députés socialistes"... Rappelons que le même président de ce groupe parlementaire est aussi ici le président de l'exécutif du Conseil général de la Côte d'Or.  Ouest-France pour sa part publiait hier soir un billet ainsi rédigé :

    "Il ne manque pas d’air, le patron des députés du Nouveau Centre, allié de l’UMP. Il dénonce « une manip montée par une poignée de députés socialistes » qui ont fait échouer le projet de loi sur le téléchargement illégal. L’honnêteté devrait le conduire à reconnaître que sur trois députés Nouveau Centre présents lors du vote, deux ont voté contre, Jean Dionis du Séjour et Nicolas Perruchot. Mais il faut bien se dédouaner aux yeux de l’Elysée…"

    Quelque chose ne serait-elle pas claire ?